jeu n° 4 de chez écureuilbleu, trouvé chez Lady Mariane

http://www.unebonnenouvelleparjour.com/article-cafe-the-jeu-n-1-50961142.html

 

Voici ma participation

Ne rien faire ...

 

Tout d'abord, on se réveille le matin

En pensant ce que l'on fera demain.

Pensez donc, ça prends du temps.

 

Puis, les yeux hagards, on remue son café,

C'est certain, un petit déjeuner c'est sacré.

Là aussi, il faut un certain temps.

 

On regarde par la fenêtre, son jardin,

Il faudrait vraiment tondre. Oh ! Demain,

Là, je n'ai vraiment pas le temps.

 

On a tellement flâné, que midi est déjà là

Une barquette sortie, on avale son repas.

Devant le feuilleton, on s'arroge du temps.

 

Une fois de plus, on fait quelques pas dehors

Et avec nonchalance, on scrute le décor

Histoire encore de passer le temps

 

On musarde ici et là, sans vraiment rien voir.

À ce rythme là, très vite parvient le soir.

Un plateau devant la télé, on accapare le temps.

 

Ouf ! On est exténué de cette longue journée,

À ne rien faire, les heures se sont égrainées.

Oui, passer le temps est un travail de titan …

 

02 VI 2010                               A.T.B-D

Copyrigt ©  2010 - Tonanti-Dugourd "Mirages" - Tous droits réservés

 

 

On m'a prêté récemment un ouvrage, ou je retrouve avec plaisir le mode de vie que j'ai connu.

 

 

 

 

"LA SAGESSE DE MON VILLAGE"

  de Claude Njiké-Bergeret

L'histoire d'une femme qui a épousé un chef Bangangté et qui vit encore aujourd'hui avec ses co-épouses une vie faite de sagesse.

 

 

 

Je me permets de relever quelques passages

"À Bangangté au Cameroun, la division traditionnelle la plus importante du temps reste la semaine de huit jours, avec :

1 jour obligatoire de repos : le nga

1 jour pour le marché : le ntan la'

De même, lors de nsiniam et ntanbu chacu doit s'occuper à n'importe quel travail

Reste donc 4 jours  les nsia, nzimte, ncotchu, ntante', pour cultiver leur champs

Cependant les femmes de chef ne vont au champs que 3 jours seulement

Cette tradition qui s'était un peu perdue, reprend de la vigueur ces dernières années"

Je ne vous raconterais pas le livre, la loi ne me le permet pas, cependant j'aimerais vous citer quelques passages qui m'ont accrochés

J'invite les personne qui aime l'Afrique à découvrir ce livre

À suivre ...

J'aimerais vous faire connaître un lieu qui me tiens à coeur, un pays où je suis née et où j'ai vécu une vie simple et dans le partage.

Ce qui est à moi est à toi et inversement.

Une vie sans besoin grâce au métier de mon Papa, mais confrontée au besoin des autres qui malgré tout avaient le partage encrés en eux. une vie que j'aurais voulu retrouver en France, mais que, hélas, je n'ai pas décelé.

C'est souvent dans mes habitudes de faire, je me remémore les faits que j'ai vu. Là bas, les portes étaient ouvertes, ici on s'épient par la fenêtre.

Une certaine nostalgie s'est installée en moi.

Où suis-je née ?

 

Devinez où je suis née, d'où je viens ?

Oui ! je sais ! cela ne se voit pas.

Une peau blanche dans un pays noir,

Avouez que ce n'est pas commun.

Là ! Vous brûlez ! , Vous ne trouvez pas ?

Allez ! Cherchez ! Vous pouvez l'entrevoir.

 

C'est un pays lointain, en Afrique,

Au-delà des atlas, du désert mortel,

Mais situé entre les deux tropiques.

Étendu sur trois ensembles naturels,

Recouvert en partie, d'une forêt dense

Ou plus au Nord, de savanes arides

Un mélange ethnique sans expérience

Ne cherchez plus, vous êtes candide

 

14 mai 2004                     A.T.B.

Copyrigt ©  2004 - Tonanti-Bacci "Chimères" - Tous droits réservés

 

 

Un chat ! Ce sont deux yeux, qui parlent,

Qui tour à tour quémandent ou supplient.

Deux oreilles pointues, dressées vers le ciel,

Qui épient le moindre bruit, un léger râle.

Un nez humide, au flair sans cesse aguerri.

Bref, tout un être, extrêmement sensoriel.

 

Un chat ! Avec votre pelote de laine,

Une boulette de papier, le fripon va jouer

Besoin d'amour, de câlin, de réconfort ?

Il se pelotonne et avec une vigueur certaine,

Contre vous, se met gentiment à ronronner.

Une petite caresse, et c'est encore plus fort.

 

Un chat ! C'est une tendre compagnie,

Une relation étroite, une complicité,

Mais aussi une certaine indépendance.

Et vous ne pouvez qu'être attendri

Par cette boule de poils bien lustrés.

Même polisson, on apprécie sa présence.

 

Mais peut-être préférez-vous le chien,

Moi  près du chat, je me sens bien.

 

21 mai 2004                     A.T.B.

Copyrigt ©  2004 - Tonanti-Bacci "Chimères" - Tous droits réservés

Voilà guizmo était comme celui-ci, il est au paradis des chats.

 

 

Maman ! joli nom balbutié un matin

Par l'enfant qui demande un câlin

 

Maman ! tendre mot prononcé

Par l'enfant qui cherche un refuge.

Maman ! charmant nom donné

Par tous les enfants sans subterfuge.

 

Maman ! humble nom supplié

Par l'enfant qui se fait gronder

Maman ! délicat mot formulé

À l'enfant que l'on a pardonné

 

Maman ! puissant mot d'alerte braillé

Par l'enfant qui souffre d'être tombé.

Maman ! gentil nom murmuré

Par cet enfant soigné d'un baiser.

 

Maman ! grand nom hurlé

Par la femme qui accouche

Maman ! mot de bonheur susurré

Au nouveau-né que l'on couche

 

Maman! Ce cri de joie lancé

Par moi, ton enfant, ton aînée

Pour te dire, en ce joli moi de mai

Maman ! Je t'aime plus que jamais.

 

20 mai 2004                A.T.B.

 

Copyrigt ©  2004 - Tonanti-Bacci "Chimères" - Tous droits réservés

Je souhaite une bonne fête, d'abord à ma MAMAN

Et à toutes les mamans du monde

J’ai un petit boulot peinard,
Je dors bien, je me lève tard,
Pas de rendement, pas d’horaire,
Pas de patron, pas d’actionnaires.
Je prêche à tort et à travers
Des couplets plus ou moins pervers,
Sans risque de me faire saquer,
Je suis l’Imam de la mosquée ! 
 Pas besoin d’aller au turbin,
J’ai une douzaine de bambins
Et tous les mois, grâce aux fistons,
J’encaisse les allocations.
J’suis un seigneur, j’suis un Imam,
J’ai le droit d’être polygame.
Et tous les soirs à la casbah
Je hisse les voiles sur le grand mat.
On me laisse faire mon p’tit biz’ness
Un’ femme et deux ou trois maîtresses.
Ici c’est cool, c’est le bonheur,
’ai le beurre et l’argent du beur ! 
J’suis un barbu, j’suis un notable,
Un protégé, un intouchable.
Et j’appelle mon avocat,
Dès qu’on pince mes femmes en burqa.
Pendant que les Français turbinent
Pour nourrir toutes mes concubines,
Moi, je m’ promène en djellaba
La France, c’est plus beau qu’là-bas !!!...

cgr 2010

Moi aussi j'ai envie d'exprimer ma rage, ma colère

Mare, Mare, Mare, de voir des gens qui se cherche des poux sur la tête

Pourquoi ? Des bagatelles, des disputes de petites filles

Tu copies sur moi ! Je te dénonce à la maîtresse ...

Et puis je le dirais à mon père, il est gendarme et te mettra en prison ... Na !

Moi, je le dirais au mien, il est avocat et il me fera sortir ... Na !

On peut continuer loin comme cela ...

Ce genre de disputes stériles, montent souvent en flèches

Et malheureusement, détruisent autour d'elles

Vous me faites penser à ces cibistes des années 80

Qui se faisaient des porteuses, parfois silencieuses et gènantes,

et surtout, bien trop souvent vulgaires

Pourquoi ? Juste pour emmerder le monde !

 

Laisser moi en rire

Pourquoi cette montée de violence,

Qui sévit si fort de nos jours !

Les hommes sont fous je pense,

La répression est à chaque carrefour.

Mais qu'arrive-t-il aux humains ?

Cette haine n'aura-t-elle de cesse !

Que font-ils, de nos lendemains ?

Des champs parsemés de détresse !

On ne sait plus pourquoi on se bat,

Quelle en est la cause, le départ.

Tout n'est que vengeance ici bas,

De véritables traquenards.

Mais le plus terrible encore,

Est de constater, que les gradés

Sont à l'abri, nul ne l'ignore,

Laissant les soldats se faire tuer.

Verrons-nous un jour, demain,

Les hommes se tendre la main,

Régler les différents, à l'amiable,

Assemblés autour d'une table ?

Je veux y croire ...

Tout n'est peut-être pas perdu ...

24 mai 2004                                                                       A.T.B.